Le cinéma indépendant francophone bouge... même en Suisse !
Publié : 16.07.2007 - 16h16 par dzo
La quasi-totalité des films suisses officiellement distribués au cinéma et à la télévision est aidée par l'OFC ou autres organismes comme la TSR. Ces derniers n'aiment pas trop prendre de risque et financent souvent les mêmes sociétés de production et les mêmes réalisateurs.
Quand un réalisateur comme moi, n'a pas fait d'école de cinéma et préfère les films d'anticipation et le fantastique aux documentaires sur la confédération helvétique, c'est assez mal engagé. On peut alors encore espérer une aide de la Loterie Romande (mais il faut s’y prendre tôt et avoir une association sous le coude) et des fonds pour la culture comme ceux de la Migros ou de la BCV, mais il s'agit de petites sommes qui ne sont en général pas suffisantes.
Il faut ensuite distribuer le film. Comme les distributeurs, exploitants de salles et télévisions sont tout aussi prudents que les gens de l'OFC, les films indépendants de genre se retrouvent dans les festivals (qui eux n’ont pas grand-chose à perdre) et sur internet, ce qui ne paye pas vraiment le beurre des épinards.
Mais parfois, une lueur d'espoir apparaît... et malheureusement elle arrive souvent d'un autre pays.
Terror Project 6
ou comment unir ces forces pour se faire remarquer.
En septembre, je bosse en tant que chef-op sur Corps-Vivants, un film de zombies réalisé par Julio Mendez du Studio41, qui représente notre beau pays sur le projet Terror Project 6.
Terror Project 6 à pour but de rassembler sur un même projet de série fantastique divers pays issus de la francophonie. La série est composée de 6 segments distincts traitant du zombie dans notre société.
Ce genre d'initiative encore trop rare est pour moi essentiel à la culture cinématographie Suisse, ainsi qu'à celle des autres pays francophones.
Quand un réalisateur comme moi, n'a pas fait d'école de cinéma et préfère les films d'anticipation et le fantastique aux documentaires sur la confédération helvétique, c'est assez mal engagé. On peut alors encore espérer une aide de la Loterie Romande (mais il faut s’y prendre tôt et avoir une association sous le coude) et des fonds pour la culture comme ceux de la Migros ou de la BCV, mais il s'agit de petites sommes qui ne sont en général pas suffisantes.
Il faut ensuite distribuer le film. Comme les distributeurs, exploitants de salles et télévisions sont tout aussi prudents que les gens de l'OFC, les films indépendants de genre se retrouvent dans les festivals (qui eux n’ont pas grand-chose à perdre) et sur internet, ce qui ne paye pas vraiment le beurre des épinards.
Mais parfois, une lueur d'espoir apparaît... et malheureusement elle arrive souvent d'un autre pays.

Terror Project 6
ou comment unir ces forces pour se faire remarquer.
En septembre, je bosse en tant que chef-op sur Corps-Vivants, un film de zombies réalisé par Julio Mendez du Studio41, qui représente notre beau pays sur le projet Terror Project 6.
Terror Project 6 à pour but de rassembler sur un même projet de série fantastique divers pays issus de la francophonie. La série est composée de 6 segments distincts traitant du zombie dans notre société.
Ce genre d'initiative encore trop rare est pour moi essentiel à la culture cinématographie Suisse, ainsi qu'à celle des autres pays francophones.