Petit lexique photographique
Publié : 12.10.2010 - 8h29 par Okapi
Je suggère de créer un petit lexique recensant les abréviations les plus employées dans le domaine de la photographie, et seulement là bien sur.
Il n'y en a pas énormément selon moi, mais si cela peut être utile aux nouveaux arrivants notamment.
Je pense qu'il est utile de mettre par écrit des réflexes pour les partager avec d'autres, donc ce serait bien si vous avez des termes à ajouter à cette liste sans prétention.
En débutant par la base en images.
-RAW-appellation générique -tirée de l'anglais- du format originel des appareils reflex et de certains compacts experts ainsi que de quelques scanners pro. Sa principale qualité est de redonner tous les paramètres saisis par le capteur lors de la prise de vue sans les interpréter.
Chaque marque est propriétaire de son format de fichier RAW en généralisant, parfois il faut un lecteur de la marque pour les lire parfaitement, mais ils sont normalement tous compatibles avec au moins un éditeur d'image.
Il s'agit d'un format qui ne peut pas être transformé, actuellement seuls certains paramètres commencent à pouvoir être corrigés, la date en l'occurrence.
Il est transmis avec un fichier joint nommé sidecar en format .XMP ou avec un fichier inclus mais toujours distinct de l'image de base destiné à la lecture des modifications apportées.
C'est le seul format qui vous permettra de corriger des paramètres comme la température de couleur en cas d'erreur lors de la prise de vue.
En fait tous les appareils photo ont à la base un format RAW à la sortie du capteur, mais comme on ne peut pas demander à l'utilisateur lambda de se servir d'un logiciel de développement, les fabricants ont mis au point des algorithmes d'interprétation des photos basés sur les essais, de plus en plus sophistiqués d'ailleurs, et l'image à la sortie de l'ordinateur intégré à l'appareil est "calibrée" en fonction du sujet détecté puis transformée en .jpg
On pourrait en ajouter encore beaucoup, mais j'essaie de faire concis.
-Adobe DNG- Format de fichier créé par Adobe dans l'idée d'uniformiser les RAW du marché, cela n'a jamais vraiment décollé, les seules marques à s'en servir en natif sont celles qui n'ont pas les moyens technologiques de faire leur propre soft de développement d'image.
C'est un format qui peut être d'une grande aide si vous avez acheté un appareil trop récent par rapport à votre version de Photoshop et de camera Raw, à l'aide d'Adobe DNG converter vous pouvez transformer vos fichiers en une version utilisable(conservez les originaux au cas où ), sinon il n'est d'aucune utilité à partir du moment où vous pouvez ouvrir vos propres fichiers RAW.
-Fichier sidecar ou fichier .XMP- j'ai trouvé une très bonne définition : Fichier extension xmp : Contient des métadonnées qui décrivent un fichier, tel qu'une image, une base de données ou un document Web; peut inclure une description du fichier, un titre, des mots clés, des données sur l'auteur et le droit d'auteur et d'autres informations; sauvegardé dans un format standard qui peut être consulté par des applications compatibles XMP.
Par base de données, il faut comprendre les paramètres du développement effectué sur l'image, format créé par Adobe au départ, il est lu par tous les logiciels importants en photo.
Il peut aussi intégrer l'aperçu de l'image, si vous transmettez une photo en RAW sans l'adjoindre, le destinataire ne pourra pas voir vos retouches et n'aura que l'image de départ, important donc de l'intégrer dans l'image si votre logiciel le permet, fonction cmd-s dans Adobe Lightroom par exemple.
-LR- Il s'agit de l'abréviation employée dans le langage photo pour le logiciel Adobe Lightroom, qui est en version 3.2 à l'heure actuelle, principal catalogueur et logiciel de développement de fichier RAW utilisé actuellement en photo(attention, je parle de prise de vue dans le domaine courant et pas de photo industrielle où il existe d'autres logiciels gérant des bases de données plus complexes).
-GC- Abréviation pour Graphic Converter, un soft génial pour travailler sur des photos si on ne désire pas investir dans la suite Photoshop après travail dans un développeur comme LR, il lit la plus grande partie des formats RAW mais n'est pas du tout un catalogueur et ne gère donc pas les images sur le disque dur
Il est directement utilisable depuis LR comme éditeur externe, il complète aussi très bien IPhoto pour les mêmes fonctions poussées, on arrive là déjà dans un emploi qui sort de la photo pure par les fonctions proposées.
-sRGB/RGB-espace de couleurs- Il s'agit de la plage des couleurs transcrites par le format du fichier photo, sur les appareils pocket et certains compacts, l'image est en .jpg, et en sRGB, pour simplified RGB(red-green-blue).
Ne m'en voulez pas pour les anglicismes, les métadonnées des appareils sont toujours en anglais.
Pour l'utilisateur Macintosh, l'espace par défaut est le RGB, une simple capture d'écran vous l'apprendra, le piège classique est d'envoyer à un utilisateur Windows une image non mise en sRGB, il peut avoir un affichage assez différent du notre.
Les données simplifiées d'une simple capture d'écran vous disent exactement dans quel espace vous travaillez.
Certains écrans destinés à la photo ne sont pas configurables pour être utilisés en sRGB par exemple chez Dell, mais la majorité sont employables dans les deux espaces.
Pour nous en photo, hors l'utilisation dans d'autres domaines comme l'impression non photographique, ce sont les deux espaces utilisés, en gros les imprimantes de base à deux cartouches(noir & couleur) sont en sRGB, les modèles à plusieurs encres ayant leur propre pilote sont plus facilement en RGB.
Les imprimantes qui sont gérées directement depuis un logiciel ne passant pas par le .jpg comme LR demandent un calibrage très précis en fonction du papier employé et sont capables de rendre des couleurs sur l'intégralité du format RGB, Les formats .icc de chaque papier sont en général téléchargeables sur les sites de fabricants de papier, par expérience, comme je calibre mes papiers, c'est assez fiable sauf en N/B où il y a quand même des écarts sans doute dus à l'imprimante elle-même.
-Gamut- La plage de couleurs restituée par un support d'image donné(papier, écran par ex.) est le gamut, terme un peu barbare, mais il s'agit d'une donnée très importante lors du choix d'une imprimante photo, chaque marque ayant son propre rendu par défaut, certaines ont des verts plus profonds etc; les imprimantes pro en format domestique ont un gamut beaucoup plus étendu que les tirages en ligne(toujours RGB contre sRGB ), la qualité ne peut pas être comparée d'ailleurs.
Le papier choisi a aussi une importance sur le gamut, les barytés par exemple sont les plus difficiles à calibrer, mais le rendu obtenu est à la hauteur de la difficulté
Si vous désirez vous lancer dans l'aventure du tirage à domicile de qualité, sachez que cela un prix,un bon papier photo pour jet d'encre peut couter facilement 2 francs la feuille en format A4, mas que cela en vaut vraiment la peine, il n'est pas nécessaire d'avoir une sonde de calibrage d'imprimante à tous prix, les profils disponibles, notamment chez Ilford(restons Suisses), sont très bons, il faut par contre avoir un écran bien calibré, soit vous y arrivez à l'aide du logiciel inclus dans Mac OSX, soit vous achetez une sonde, les premiers prix sont à environ 150 francs pour un écran.
Comme votre écran doit être contrôlé environ une fois par mois, l'achat avec un proche de chez vous est aussi une bonne solution.
-.icc- Devant cette terminaison de fichier se trouve ce qui vous permet d'avoir un espace de couleurs juste dans le cas d'un écran, et une impression conforme à la réalité pour un papier photo, en fait c'est un profil de calibrage, par exemple pour un papier photo Ilford -ILFORD Premium Photo Glossy_CANP9000_PPPGn.icc-, c'est le profil fourni par Ilford pour leur papier cité en début de nom de fichier.
Ces fichiers particuliers sont dans la Bibliothèque sous COLOR SYNC, en principe il vaut mieux ne pas les retirer sauf si l'on sait ce que l'on fait, il s'y trouve le profil de votre écran…
-Bdb- Pour balance du blanc, il s'agit de la seule chose qui ne soit pas possible du tout de rattraper avec une prise de vue en .jpeg, pour cause d'infos manquantes lors de la transformation des données par l'appareil, cela consiste à trouver un point blanc dans l'image qui le soit réellement, sans dominante de couleur due à la source de lumière, il ne s'agit pas d'une règle absolue puisque notre perception dans certaines circonstances comme un coucher de soleil trouve normal qu'il y ait une dominante rouge.
Je vais essayer de faire un tuto en vidéo sur la manière de procéder classique.
-Papier photo double face- En parlant de papier jet d'encre bien sur, il s'agit d'une grande nouveauté produite actuellement seulement par un seul fabricant, c'est un papier de qualité élevée(280gms), légèrement grainé, l'intérêt d'un tel papier est de pouvoir être travaillé de manière identique sur les deux côtés.
On peut voir de plus en plus de cadres d'exposition, même à usage domestique, où les deux côtés sont visibles, destinés à être suspendus, et c'est du papier parfaitement adapté à cet usage.
On trouve déjà des papiers imprimables dans le commerce de ce type, mais il s'agit de matériel destiné plus au bricolage sur une imprimante domestique, en grammage très faible, et avec une durée de vie parfois inférieure à deux ans, là on parle d'un papier pro avec une durée de vie imprimé d'au moins 30 ans.
Bokeh-Mot tiré du japonais et décrivant l'effet de l'arrière-plan d'une photo, surtout destiné à apprécier sa qualité, on pourrait dire fondu d'arrière-plan pour mff.
C'est un terme assez spécialisé et souvent employé à mauvais escient, il ne définit pas ce que l'on voit, mais le flou qui sépare le sujet du fond de la photo, plus il est pur, plus on se rapproche du terme original tel que cité dans Wikipédia.
Afin de l'améliorer au maximum, un objectif avait été développé par Minolta en 1999, le 135STF pour Soft Focus, avec une formule optique modifiant l'apodisation, et un double diaphragme destiné à produire le meilleur résultat en fonction de la formule optique, il n'existe aucune équivalence dans les autres marques, sa fabrication à d'ailleurs été poursuivie par Sony, son emploi est multiple, mais particulièrement difficile en raison de sa profondeur de champ très courte.
Vous en avez un très bel exemple ici.
-Hyperfocale- Tout d'abord sa définition par Wikipédia, il s'agit de la distance, mesurée en mètres, à partir de laquelle une photo sera nette avec un objectif donné, elle nécessite de fermer passablement le diaphragme, et est aussi directement liée à la focale utilisée, sa principale utilité en portrait(généralement photo humaniste), lorsque le photographe la connaît par cœur, est de permettre de prendre une photo au jugé d'un sujet sans avoir à se soucier si on est ou non en zone de netteté.
Il est aussi très utile de connaître cette valeur en architectural ou en paysage lorsque vous désirez un maximum de netteté…je continuerai de rédiger la suite plus tard
Voilà, suffit pour ce soir, à vous peut-être.
Il n'y en a pas énormément selon moi, mais si cela peut être utile aux nouveaux arrivants notamment.
Je pense qu'il est utile de mettre par écrit des réflexes pour les partager avec d'autres, donc ce serait bien si vous avez des termes à ajouter à cette liste sans prétention.
En débutant par la base en images.
-RAW-appellation générique -tirée de l'anglais- du format originel des appareils reflex et de certains compacts experts ainsi que de quelques scanners pro. Sa principale qualité est de redonner tous les paramètres saisis par le capteur lors de la prise de vue sans les interpréter.
Chaque marque est propriétaire de son format de fichier RAW en généralisant, parfois il faut un lecteur de la marque pour les lire parfaitement, mais ils sont normalement tous compatibles avec au moins un éditeur d'image.
Il s'agit d'un format qui ne peut pas être transformé, actuellement seuls certains paramètres commencent à pouvoir être corrigés, la date en l'occurrence.
Il est transmis avec un fichier joint nommé sidecar en format .XMP ou avec un fichier inclus mais toujours distinct de l'image de base destiné à la lecture des modifications apportées.
C'est le seul format qui vous permettra de corriger des paramètres comme la température de couleur en cas d'erreur lors de la prise de vue.
En fait tous les appareils photo ont à la base un format RAW à la sortie du capteur, mais comme on ne peut pas demander à l'utilisateur lambda de se servir d'un logiciel de développement, les fabricants ont mis au point des algorithmes d'interprétation des photos basés sur les essais, de plus en plus sophistiqués d'ailleurs, et l'image à la sortie de l'ordinateur intégré à l'appareil est "calibrée" en fonction du sujet détecté puis transformée en .jpg
On pourrait en ajouter encore beaucoup, mais j'essaie de faire concis.
-Adobe DNG- Format de fichier créé par Adobe dans l'idée d'uniformiser les RAW du marché, cela n'a jamais vraiment décollé, les seules marques à s'en servir en natif sont celles qui n'ont pas les moyens technologiques de faire leur propre soft de développement d'image.
C'est un format qui peut être d'une grande aide si vous avez acheté un appareil trop récent par rapport à votre version de Photoshop et de camera Raw, à l'aide d'Adobe DNG converter vous pouvez transformer vos fichiers en une version utilisable(conservez les originaux au cas où ), sinon il n'est d'aucune utilité à partir du moment où vous pouvez ouvrir vos propres fichiers RAW.
-Fichier sidecar ou fichier .XMP- j'ai trouvé une très bonne définition : Fichier extension xmp : Contient des métadonnées qui décrivent un fichier, tel qu'une image, une base de données ou un document Web; peut inclure une description du fichier, un titre, des mots clés, des données sur l'auteur et le droit d'auteur et d'autres informations; sauvegardé dans un format standard qui peut être consulté par des applications compatibles XMP.
Par base de données, il faut comprendre les paramètres du développement effectué sur l'image, format créé par Adobe au départ, il est lu par tous les logiciels importants en photo.
Il peut aussi intégrer l'aperçu de l'image, si vous transmettez une photo en RAW sans l'adjoindre, le destinataire ne pourra pas voir vos retouches et n'aura que l'image de départ, important donc de l'intégrer dans l'image si votre logiciel le permet, fonction cmd-s dans Adobe Lightroom par exemple.
-LR- Il s'agit de l'abréviation employée dans le langage photo pour le logiciel Adobe Lightroom, qui est en version 3.2 à l'heure actuelle, principal catalogueur et logiciel de développement de fichier RAW utilisé actuellement en photo(attention, je parle de prise de vue dans le domaine courant et pas de photo industrielle où il existe d'autres logiciels gérant des bases de données plus complexes).
-GC- Abréviation pour Graphic Converter, un soft génial pour travailler sur des photos si on ne désire pas investir dans la suite Photoshop après travail dans un développeur comme LR, il lit la plus grande partie des formats RAW mais n'est pas du tout un catalogueur et ne gère donc pas les images sur le disque dur
Il est directement utilisable depuis LR comme éditeur externe, il complète aussi très bien IPhoto pour les mêmes fonctions poussées, on arrive là déjà dans un emploi qui sort de la photo pure par les fonctions proposées.
-sRGB/RGB-espace de couleurs- Il s'agit de la plage des couleurs transcrites par le format du fichier photo, sur les appareils pocket et certains compacts, l'image est en .jpg, et en sRGB, pour simplified RGB(red-green-blue).
Ne m'en voulez pas pour les anglicismes, les métadonnées des appareils sont toujours en anglais.
Pour l'utilisateur Macintosh, l'espace par défaut est le RGB, une simple capture d'écran vous l'apprendra, le piège classique est d'envoyer à un utilisateur Windows une image non mise en sRGB, il peut avoir un affichage assez différent du notre.
Les données simplifiées d'une simple capture d'écran vous disent exactement dans quel espace vous travaillez.
Certains écrans destinés à la photo ne sont pas configurables pour être utilisés en sRGB par exemple chez Dell, mais la majorité sont employables dans les deux espaces.
Pour nous en photo, hors l'utilisation dans d'autres domaines comme l'impression non photographique, ce sont les deux espaces utilisés, en gros les imprimantes de base à deux cartouches(noir & couleur) sont en sRGB, les modèles à plusieurs encres ayant leur propre pilote sont plus facilement en RGB.
Les imprimantes qui sont gérées directement depuis un logiciel ne passant pas par le .jpg comme LR demandent un calibrage très précis en fonction du papier employé et sont capables de rendre des couleurs sur l'intégralité du format RGB, Les formats .icc de chaque papier sont en général téléchargeables sur les sites de fabricants de papier, par expérience, comme je calibre mes papiers, c'est assez fiable sauf en N/B où il y a quand même des écarts sans doute dus à l'imprimante elle-même.
-Gamut- La plage de couleurs restituée par un support d'image donné(papier, écran par ex.) est le gamut, terme un peu barbare, mais il s'agit d'une donnée très importante lors du choix d'une imprimante photo, chaque marque ayant son propre rendu par défaut, certaines ont des verts plus profonds etc; les imprimantes pro en format domestique ont un gamut beaucoup plus étendu que les tirages en ligne(toujours RGB contre sRGB ), la qualité ne peut pas être comparée d'ailleurs.
Le papier choisi a aussi une importance sur le gamut, les barytés par exemple sont les plus difficiles à calibrer, mais le rendu obtenu est à la hauteur de la difficulté
Si vous désirez vous lancer dans l'aventure du tirage à domicile de qualité, sachez que cela un prix,un bon papier photo pour jet d'encre peut couter facilement 2 francs la feuille en format A4, mas que cela en vaut vraiment la peine, il n'est pas nécessaire d'avoir une sonde de calibrage d'imprimante à tous prix, les profils disponibles, notamment chez Ilford(restons Suisses), sont très bons, il faut par contre avoir un écran bien calibré, soit vous y arrivez à l'aide du logiciel inclus dans Mac OSX, soit vous achetez une sonde, les premiers prix sont à environ 150 francs pour un écran.
Comme votre écran doit être contrôlé environ une fois par mois, l'achat avec un proche de chez vous est aussi une bonne solution.
-.icc- Devant cette terminaison de fichier se trouve ce qui vous permet d'avoir un espace de couleurs juste dans le cas d'un écran, et une impression conforme à la réalité pour un papier photo, en fait c'est un profil de calibrage, par exemple pour un papier photo Ilford -ILFORD Premium Photo Glossy_CANP9000_PPPGn.icc-, c'est le profil fourni par Ilford pour leur papier cité en début de nom de fichier.
Ces fichiers particuliers sont dans la Bibliothèque sous COLOR SYNC, en principe il vaut mieux ne pas les retirer sauf si l'on sait ce que l'on fait, il s'y trouve le profil de votre écran…
-Bdb- Pour balance du blanc, il s'agit de la seule chose qui ne soit pas possible du tout de rattraper avec une prise de vue en .jpeg, pour cause d'infos manquantes lors de la transformation des données par l'appareil, cela consiste à trouver un point blanc dans l'image qui le soit réellement, sans dominante de couleur due à la source de lumière, il ne s'agit pas d'une règle absolue puisque notre perception dans certaines circonstances comme un coucher de soleil trouve normal qu'il y ait une dominante rouge.
Je vais essayer de faire un tuto en vidéo sur la manière de procéder classique.
-Papier photo double face- En parlant de papier jet d'encre bien sur, il s'agit d'une grande nouveauté produite actuellement seulement par un seul fabricant, c'est un papier de qualité élevée(280gms), légèrement grainé, l'intérêt d'un tel papier est de pouvoir être travaillé de manière identique sur les deux côtés.
On peut voir de plus en plus de cadres d'exposition, même à usage domestique, où les deux côtés sont visibles, destinés à être suspendus, et c'est du papier parfaitement adapté à cet usage.
On trouve déjà des papiers imprimables dans le commerce de ce type, mais il s'agit de matériel destiné plus au bricolage sur une imprimante domestique, en grammage très faible, et avec une durée de vie parfois inférieure à deux ans, là on parle d'un papier pro avec une durée de vie imprimé d'au moins 30 ans.
Bokeh-Mot tiré du japonais et décrivant l'effet de l'arrière-plan d'une photo, surtout destiné à apprécier sa qualité, on pourrait dire fondu d'arrière-plan pour mff.
C'est un terme assez spécialisé et souvent employé à mauvais escient, il ne définit pas ce que l'on voit, mais le flou qui sépare le sujet du fond de la photo, plus il est pur, plus on se rapproche du terme original tel que cité dans Wikipédia.
Le terme vient du japonais boke (ぼけ, boke?) que l’on traduit par flou ou de bokashi, qui décrit la gradation de couleurs dans la gravure japonaise sur bois.
Afin de l'améliorer au maximum, un objectif avait été développé par Minolta en 1999, le 135STF pour Soft Focus, avec une formule optique modifiant l'apodisation, et un double diaphragme destiné à produire le meilleur résultat en fonction de la formule optique, il n'existe aucune équivalence dans les autres marques, sa fabrication à d'ailleurs été poursuivie par Sony, son emploi est multiple, mais particulièrement difficile en raison de sa profondeur de champ très courte.
Vous en avez un très bel exemple ici.
-Hyperfocale- Tout d'abord sa définition par Wikipédia, il s'agit de la distance, mesurée en mètres, à partir de laquelle une photo sera nette avec un objectif donné, elle nécessite de fermer passablement le diaphragme, et est aussi directement liée à la focale utilisée, sa principale utilité en portrait(généralement photo humaniste), lorsque le photographe la connaît par cœur, est de permettre de prendre une photo au jugé d'un sujet sans avoir à se soucier si on est ou non en zone de netteté.
Il est aussi très utile de connaître cette valeur en architectural ou en paysage lorsque vous désirez un maximum de netteté…je continuerai de rédiger la suite plus tard
Voilà, suffit pour ce soir, à vous peut-être.