Il s'en est allé
Publié : 20.09.2006 - 23h21 par Saluki
Vous avez peut-être lu la nouvelle ici. A.Jordan était un grand chef, il a eu vendredi un malaise en concert à Bâle, j'avais eu la chance de l'entendre diriger l'OSR à Lausanne mais aussi à Paris, au Théatre des Champs Elysées
Ce soir j'étais à Paris pour un concert dans la "nouvelle"Salle Pleyel.
Un programme des plus classiques: Prélude à l'après-midi d'un faune, de Claude Debussy, mais aussi Six Epigraphies antiques du même, dans l'orchestration d'Ansermet, Rapsodie Espagnole de Maurice Ravel.
Une surprise: le concerto pour violoncelle et orchestre Tout un monde lointain d'Henri Dutilleux a été donné en présence du compositeur qui a été follement acclamé. Cette œuvre est une commande de Rostropovitch qui l'a créée au festival d'Aix en Provence. Elle avait été alors bissée, elle le fut encore ce soir, mais le merveilleux soliste, Xavier Phillips, préféra dédier au compositeur heureux un Trois strophes à Sacher d'une époustouflante virtuosité.
La sonoritéde la salle est neutre, elle permet d'entendre le basson au milieu d'un forti de l'orchestre et le silence de la minute… de silence en hommage au Chef disparu n'en était que plus pesant.
Le programme avait été chamboulé à la hâte, le chef Frédéric Chaslin raccroché selon le désir du Maître Dutilleux , n'avait pas permis de remplacer à tempsla photo du Chef initial.
En guise d'hommage, l'orchestre a bissé le 4e mouvement de la Rapsodie, la vive "Féria", hymne à la vie.
Ce soir j'étais à Paris pour un concert dans la "nouvelle"Salle Pleyel.
Un programme des plus classiques: Prélude à l'après-midi d'un faune, de Claude Debussy, mais aussi Six Epigraphies antiques du même, dans l'orchestration d'Ansermet, Rapsodie Espagnole de Maurice Ravel.
Une surprise: le concerto pour violoncelle et orchestre Tout un monde lointain d'Henri Dutilleux a été donné en présence du compositeur qui a été follement acclamé. Cette œuvre est une commande de Rostropovitch qui l'a créée au festival d'Aix en Provence. Elle avait été alors bissée, elle le fut encore ce soir, mais le merveilleux soliste, Xavier Phillips, préféra dédier au compositeur heureux un Trois strophes à Sacher d'une époustouflante virtuosité.
La sonoritéde la salle est neutre, elle permet d'entendre le basson au milieu d'un forti de l'orchestre et le silence de la minute… de silence en hommage au Chef disparu n'en était que plus pesant.
Le programme avait été chamboulé à la hâte, le chef Frédéric Chaslin raccroché selon le désir du Maître Dutilleux , n'avait pas permis de remplacer à tempsla photo du Chef initial.
En guise d'hommage, l'orchestre a bissé le 4e mouvement de la Rapsodie, la vive "Féria", hymne à la vie.