Scandaleux

Publié : 23.09.2008 - 14h36 par mff

J'ai reçu un mail à faire circuler, je ne aie jamais donné de suite à ces messages , car c'est un truc pour récolter les adresses etc.........

Toutefois en regardant sur le net je m'aperçoit que c'est véridique et scandaleux


bonjour
je vous fais passer ce texte car nous avons été témoins de ces exactions et voulons le faire savoir.
pour notre part, nous avons envoyé notre témoignage au procureur de la République d'Avignon en souhaitant que la vérité soit rétablie
annie

Je m’appelle Patrick Mohr.

Je suis né le 18 septembre 1962 à Genève.

Je suis acteur, metteur en scène et auteur.

A Genève je dirige une compagnie, le théâtre Spirale, je co-dirige lethéâtre de la Parfumerie et m’occupe également du festival « De bouche à
oreille.
Dans le cadre de mes activités artistiques, je viens régulièrement au festival d’Avignon pour y découvrir des spectacles du " in " et du "off"
Notre compagnie s’y est d’ailleurs produite à trois reprises. Cette année, je suis arrivé dans la région depuis le 10 juillet et j’ai
assisté à de nombreux spectacles.
Le Lundi 21 juillet, je sors avec mon amie, ma fille et trois de sescamarades d’une représentation d’une pièce très dure sur la guerre en
ex-Yougoslavie et nous prenons le frais à l’ombre du Palais des Papes,en assistant avec plaisir à un spectacle donné par un couple d’acrobates.

A la fin de leur numéro, je m’avance pour mettre une pièce dans leurchapeau lorsque j’entends le son d’un Djembé (tambour africain) derrière
moi. Etant passionné par la culture africaine. (J’y ai monté plusieurs spectacles et ai eu l’occasion d’y faire des tournées.) Je m’apprête à
écouter les musiciens. Le percussionniste est rejoint par un joueur deKamele Ngoni. (Sorte de contrebasse surtout utilisée par les chasseurs
en Afrique de l’Ouest.)

A peine commencent-ils à jouer qu’un groupe de C.R.S se dirige vers eux pour les interrompre et contrôler leur identité. Contrarié, je me décide
à intervenir. Ayant déjà subit des violences policières dans le même type de circonstances il y a une vingtaine d’année à Paris, je me suis
adressé à eux avec calme et politesse. Le souvenir de ma précédente mésaventure bien en tête. Mais je me suis dit que j’étais plus âgé, que
l’on se trouvait dans un haut lieu culturel et touristique, dans une démocratie et que j’avais le droit de m’exprimer face à ce qui me
semblait une injustice. J’aborde donc un des C.R.S et lui demande : « Pourquoi contrôler vous ces artistes en particulier et pas tous ceux
qui se trouvent sur la place? » Réponse immédiate.
« Ta gueule, mêle-toi de ce qui te regardes!
« Justement ça me regarde. Je trouve votre attitude discriminatoire. »
Regard incrédule. « Tes papiers ! »
« Je ne les ai pas sur moi, mais on peut aller les chercher dans la
voiture. »
« Mets-lui les menottes ! »
« Mais vous n’avez pas le droit de… »
Ces mots semblent avoir mis le feu aux poudres.
« Tu vas voir si on n’a pas le droit.»
Et brusquement la scène a dérapé.
Ils se sont jetés sur moi avec une sauvagerie inouïe. Mon amie, ma fille, ses camarades et les curieux qui assistaient à la scène ont
reculé choqués alors qu’ils me projetaient au sol, me plaquaient la tête contre les pavés, me tiraient de toutes leurs forces les bras en arrière
comme un poulet désarticulé et m’enfilaient des menottes. Les bras dans le dos, ils m’ont relevé et m’ont jeté en avant en me retenant par la
chaîne. La menotte gauche m’a tordu le poignet et a pénétré profondément mes chairs. J’ai hurlé :
« Vous n’avez pas le droit, arrêtez, vous me cassez le bras ! »
« Tu vas voir ce que tu vas voir espèce de tapette. Sur le dos ! Sur le ventre ! Sur le dos je te dis, plus vite, arrête de gémir ! »
Et ils me frottent la tête contre les pavés me tordent et me frappent, me traînent, me re-plaquent à terre.
La foule horrifiée s’écarte sur notre passage. Mon amie essaie de me venir en aide et se fait violemment repousser. Des gens s’indignent,sifflent, mais personne n’ose interrompre cette interpellation d’une violence inouïe. Je suis traîné au sol et malmené jusqu’à leur fourgonnette qui se trouve à la place de l’horloge 500 m . plus bas. Là, ils me jettent dans le véhicule, je tente de m’asseoir et le plus grand de mes agresseurs (je ne peux pas les appeler autrement), me donne un coup pour me faire tomber entre les sièges, face contre terre, il me plaque un pied sur les côtes et l’autre sur la cheville il appuie de tout son poids contre une barre de fer. « S’il vous plait, n’appuyez pas comme ça, vous me coupez la circulation. »

« C’est pour ma sécurité. »Et toute leur compagnie de rire de ce bon mot. Jusqu’au commissariat de St Roch.

Le trajet est court mais il me semble interminable. Tout mon corps est meurtri, j’ai l’impression d’avoir le poignet brisé, les épaules démises, je mange la poussière. On m’extrait du fourgon toujours avec autant de délicatesse.

Je vous passe les détails de l’interrogatoire que j’ai subi dans un état lamentable.
Je me souviens seulement du maquillage bleu sur les paupières de la femme qui posait les questions.
« Vous êtes de quelle nationalité ? » « Suisse. »
« Vous êtes un sacré fouteur de merde »
« Vous n’avez pas le droit de m’insulter »
« C’est pas une insulte, la merde » (Petit rire.)
C’est fou comme la mémoire fonctionne bien quand on subit de pareilles agressions. Toutes les paroles, tout les détails de cette arrestation et de ma garde
à vue resterons gravés à vie dans mes souvenirs, comme la douleur des
coups subits dans ma chair. Je remarque que l’on me vouvoie depuis que je ne suis plus entre les griffes des CRS.
Mais la violence physique a seulement fait place au mépris et à une forme d’inhumanité plus sournoise. Je demande que l’on m’ôte les
menottes qui m’ont douloureusement entaillé les poignets et que l’on appelle un docteur. On me dit de cesser de pleurnicher et que j’aurais
mieux fait de réfléchir avant de faire un scandale. Je tente de protester, on me coupe immédiatement la parole. Je comprends qu’ici on
ne peut pas s’exprimer librement. Ils font volontairement traîner avant de m’enlever les menottes. Font semblant de ne pas trouver les clés. Je
ne sens plus ma main droite.
Fouille intégrale. On me retire ce que j’ai, bref inventaire, le tout est mis dans une petite boîte.
« Enlevez vos vêtements ! » J’ai tellement mal que je n’y arrive presque pas.
« Dépêchez-vous, on n'a pas que ça à faire. La boucle d’oreille ! »J’essaye de l’ôter sans y parvenir.
« Je ne l’ai pas enlevée depuis des années. Elle n’a plus de fermoir. »
« Ma patience à des limites vous vous débrouillez pour l’enlever, c’est tout ! »
Je force en tirant sur le lob de l’oreille, la boucle lâche.
« Baissez la culotte ! »
Je m’exécute. Après la fouille ils m’amènent dans une petite cellule de garde à vue. 4m de long par 2m de large. Une petite couchette beige vissée au mur.
Les parois sont taguées, grattées par les inscriptions griffonnées à la hâte par les détenus de passage. Au briquet ou gravé avec les ongles
dans le crépis. Momo de Monclar, Ibrahim, Rachid…… chacun laisse sa marque
L’attente commence. Pas d’eau, pas de nourriture. Je réclame en vain de la glace pour faire désenfler mon bras. Les murs et le sol sont souillés
de tâches de sang, d’urine et d’excréments. Un méchant néon est allumé en permanence.

Le temps s’étire. Rien ici qui permette de distinguer le jour de la nuit. La douleur lancinante m’empêche de dormir. J’ai l’impression d’avoir le cœur qui pulse dans ma main. D’ailleurs alors que j’écris ces lignes une semaine plus tard, je ne parviens toujours pas à dormir normalement.


J’écris tout cela en détails, non pas pour me lamenter sur mon sort. Je suis malheureusement bien conscient que ce qui m’est arrivé est
tristement banal, que plusieurs fois par jours et par nuits dans chaque ville de France des dizaines de personnes subissent des traitements bien
pires que ce que j’ai enduré. Je sais aussi que si j’étais noir ou arabe je me serais fait cogner avec encore moins de retenue. C’est pour cela
que j’écris et porte plainte. Car j’estime que dans la police française et dans les CRS en particulier il existe de dangereux individus qui sous
le couvert de l’uniforme laissent libre cour à leurs plus bas instincts.
(Evidement il y a aussi des arrestations justifiées, et la police ne fait pas que des interventions abusives. Mais je parle des dérapages qui
me semblent beaucoup trop fréquents.)

Que ces dangers publics sévissent en toute impunité au sein d’un service public qui serait censé protéger les citoyens est inadmissible dans un
état de droit.
J’ai un casier judiciaire vierge et suis quelqu’un de profondément non violent, par conviction, ce type de mésaventure me renforce encore dans
mes convictions, mais si je ne disposais pas des outils pour analyser la situation je pourrais aisément basculer dans la violence et l’envie de
vengeance. Je suis persuadé que ce type d’action de la police nationale visant à instaurer la peur ne fait qu’augmenter l’insécurité en France et stimuler la suspicion et la haine d’une partie de la population (Des jeunes en particulier.) face à la Police. En polarisant ainsi la population on crée une tension perpétuelle extrêmement perverse.Comme je suis un homme de culture et de communication je réponds à cetteviolence avec mes armes. L’écriture et la parole. Durant les 16h qu’a duré ma détention. (Avec les nouvelles lois, on aurait même pu me garder 48h en garde à vue.) Je n’ai vu dans les cellules que des gens d’origine africaine et des gitans. Nous étions tous traité avec un mépris hallucinant. Un exemple, mon voisin de cellule avait besoin d’aller aux toilettes. Il appelait sans relâche depuis près d’une demi heure, personne ne venait. Il c’est mit à taper contre la porte pour se faireentendre, personne. Il cognait de plus en plus fort, finalement un gardien exaspéré surgit. »Qu’est ce qu’il y a ? » « J’ai besoin d’alleraux chiottes. » « Y a une coupure d’eau. » Mais j’ai besoin. » « Y a pas d’eau dans tout le commissariat, alors tu te la coince pigé. » Mon voisin qui n’est pas seul dans sa cellule continue de se plaindre, disant qu’il est malade, qu’il va faire ses besoins dans la cellule. « Si tu fais ça on te fait essuyer avec ton t-shirt. » Les coups redoublent. Une voix féminine lance d’un air moqueur. « Vas-y avec la tête pendant que tu y es. Ca nous en fera un de moins. » Eclats de rire dans le couloir comme si elle avait fait une bonne plaisanterie.

Après une nuit blanche vers 9h du matin on vient me chercher pour prendre mon empreinte et faire ma photo. Face, profil, avec un petit écriteau, comme dans les films. La dame qui s’occupe de cela est la première personne qui me parle avec humanité et un peu de compassion depuis le début de ce cauchemar. « Hee bien, ils vous ont pas raté.C’est les CRS, ha bien sur. Faut dire qu’on a aussi des sacrés cas sociaux chez nous. Mais ils sont pas tous comme ça. » J’aimerais la croire.

Un officier vient me chercher pour que je dépose ma version des faits et me faire connaître celle de ceux qui m’ont interpellé. J’apprends que je
suis poursuivi pour : outrage, incitation à l’émeute et violence envers des dépositaires de l’autorité publique. C’est vraiment le comble. Je
les aurais soi disant agressés verbalement et physiquement. Comment ces fonctionnaires assermentés peuvent ils mentir aussi éhontement ? Je
raconte ma version des faits à l’officier. Je sens que sans vouloir l’admettre devant moi, il se rend compte qu’ils ont commis une gaffe. Ma
déposition est transmise au procureur et vers midi je suis finalement libéré. J’erre dans la ville comme un boxeur sonné. Je marche
péniblement. Un mistral à décorner les bœufs souffle sur la ville. Je trouve un avocat qui me dit d’aller tout de suite à l’hôpital faire un
constat médical. Je marche longuement pour parvenir aux urgences ou je patiente plus de 4 heures pour recevoir des soins hâtifs. Dans la salle
d’attente, je lis un journal qui m’apprend que le gouvernement veut supprimer 200 hôpitaux dans le pays, on parle de couper 6000 emplois
dans l’éducation. Sur la façade du commissariat de St Roch j’ai pu lire qu’il allait être rénové pour 19 millions d’Euros. Les budgets de la
sécurité sont à la hausse, on diminue la santé, le social et l’éducation. Pas de commentaires.
Je n’écris pas ces lignes pour me faire mousser, mais pour clamer mon indignation face à un système qui tolère ce type de violence. Sans doute
suis-je naïf de m’indigner. La plupart des Français auxquels j’ai raconté cette histoire ne semblaient pas du tout surpris, et avaient
connaissance de nombreuses anecdotes du genre. Cela me semble d’autant plus choquant.

Ma naïveté, je la revendique, comme je revendique le droit de m’indigner face à l’injustice. Même si cela peut paraître de petites injustices. C’est la somme de nos petits silences et de nos petites lâchetés qui peut conduire à une démission collective et en dernier recours aux pires systèmes totalitaires. (Nous n’en sommes bien évidement heureusement pas encore là.) Depuis ma sortie, nous sommes retournés sur la place de papes et nous avons réussi à trouver une douzaine de témoins qui ont accepté d’écrire leur version des faits qui corroborent tous ce que j’ai dis. Ils certifient tous que je n’ai proféré aucunes insultes ni n’ai commis aucune violence. Les témoignages soulignent l’incroyable brutalité de l’intervention des CRS et la totale disproportion de leur réaction face à mon intervention. J’ai essayé de retrouver des images des faits, mais malheureusement les caméras qui surveillent la place sont gérées par la police et, comme par hasard elles sont en panne depuis début juillet. Il y avait des centaines de personnes sur la place qui auraient pu témoigner, mais le temps de sortir de garde à vue, de me faire soigner et de récupérer suffisamment d’énergie pour pouvoir tenter de les retrouver. Je n’ai pu en rassembler qu’une douzaine. J’espère toujours que peut être quelqu’un ai photographié ou même filmé la scène et que je parvienne à récupérer ces images qui prouveraient de manière définitive ce qui c’est passé.

Après 5 jours soudain, un monsieur africain m’a abordé, c’était l’un des musiciens qui avait été interpellé. Il était tout content de me
retrouver car il me cherchait depuis plusieurs jours. Il se sentait mal de n’avoir rien pu faire et de ne pas avoir pu me remercier d’être
intervenu en leur faveur. Il était profondément touché et surpris par mon intervention et m’a dit qu’il habitait Grenoble, qu’il avait 3 enfants et qu’il était français. Qu’il viendrait témoigner pour moi.Qu’il s’appelait Moussa Sanou.
« Sanou , c’est un nom de l’ethnie Bobo. Vous êtes de Bobo-Dioulasso ? »
« Oui. » Nous nous sommes sourit et je l’ai salué dans sa langue en Dioula.
Il se trouve que je vais justement créer un spectacle prochainement à Bobo-Dioulasso au Burkina-faso. La pièce qui est une adaptation de
nouvelles de l’auteur Mozambicain Mia Couto s’appellera « Chaque homme est une race » et un des artistes avec lequel je vais collaborer se nomme justement Sanou. Coïncidence ? Je ne crois pas.
Je suis content d’avoir défendu un ami, même si je ne le connaissais pas encore.
La pièce commence par ce dialogue prémonitoire.
Quand on lui demanda de quelle race il était, il répondit : « Ma racec’est moi. »
Invité à s’expliquer il ajouta
« Ma race c’est celui que je suis. Toute personne est à elle seule une humanité.
Chaque homme est une race, monsieur le policier. »

Patrick Mohr 28 juillet 2008


Re: Scandaleux

Publié : 23.09.2008 - 17h23 par a fond les mac

Qui a dit "CRS, SS"? C'est clair, c'est juste ignoble ce qu'a vécu ce type. Toutefois, ce serait un peu facile de mettre tout dans le même panier. Toutefois je pense que la sélection pour ce genre de métier devrait être beaucoup plus sévère et avec des contrôles très réguliers.

Dans le même genre, ce qui me fait peur c'est le fait que les CFF (transports ferroviaires suisses) aient engagé des boîtes privées pour la sécurité dans les trains. Or, on sait que ces entreprises engagent facilement des écervelés qui tapent partout et n'ont aucun sens de la médiation et qui sont limite potes avec ceux qu'ils serait sensés empêcher de semer le trouble. :roll:


Re: Scandaleux

Publié : 23.09.2008 - 19h50 par Okapi

Ne vous inquiétez pas, on y arrivera, j'ai un ami journaliste professionnel qui photographiait ses petits-enfants devant la gare d'Yverdon pendant que leur mère allait à la Poste(pour ceux qui connaissent le coin), il s'est fait embarquer par la police ferroviaire en question sur une suspicion de pédophilie, je vous dis pas la tête de la Maman en ressortant et retrouvant son père interrogé par deux solides abrutis, ils l'ont carrément embarqué et fouillé, c'est actuellement sous le coup d'une plainte à leur encontre, mais je n'y crois pas trop.


Re: Scandaleux

Publié : 24.09.2008 - 7h21 par mff

j'espère fortement que ces sadiques seront radié , on peu se demander pourquoi ont-ils été accepté dans la police, même une personne ayant tord ne dois pas être traité comme cela, ce sont des choses comme cela qui donnent une mauvaise image de la police alors qu'elle est là normalement pour la sécurité des gens et non pour assouvir leur pulsions personnelle,

Une bien piteuse image.


Oui en effet les sécuritas ne sont pas forcement une référence :(

Non d'une pipe passent-t-ils des testes sérieux ?j'en doute


Re: Scandaleux

Publié : 24.09.2008 - 8h47 par Tom25

Caméra en panne ? Sur les centaines ou les milliers de personnes qui étaient sur place pas une n'avait un camescope ? Il n'est pas rare qu'on voit au infos à la télé des zonards de banlieue casser des bagnoles, et je ne vais sûrement pas défendre ces petits cons. Mais comme cela a été dit plus haut, ces dérapages policiers ne sont pas si rare et jamais on n'en a vu la moindre image aux infos ?

Quand on parlait des fonctionnaires dans un autre post, on donnait tord à certains d'entre eux de soutenir les grévistes forcenés alors que leur situation n'est pas si mauvaise par rapport au reste de la population. Là c'est pareil, qu'est ce que j'en ai à foutre que tous ces put… de flics soient comme ça ou non ? Certains d'entres eux sont comme ça POINT ! Dans ma boîte, quand certains avaient un comportement un peu filou je le disais, et si le patron lui même se montrait filou je quittais la boîte. Tous ces connards nous font le sermon de l'uniforme, l'unité de la police etc. Alors que ces cons se demmerdent entre eux et fassent le ménage. Et ne viennent surtout pas me dire qu'ils sont comme ça, ILS PORTENT LE MÊME UNIFORME QUE CERTAINS QUI SONT COMME CA ! Si les représentants de la justice ne s'occupent pas de faire régner la justice chez eux, il est effectivement normal que des citoyens s'en chargent.


Une envie me vient à l'esprit, c'est d'imprimer ce texte, d'entrer dans des gendarmeries et de le placarder sur leur panneau d'affichage. Faudrait que j'ai un pote qui me filme de l'extérieur des fois qu'une mésaventure semblable m'arrive.


Re: Scandaleux

Publié : 25.09.2008 - 18h45 par Chichille

Le plus grave, me semble-t-il, dans ce type d’affaires, est que, en France, l’attitude des policiers est encouragée à la fois par le gouvernement et par la magistrature.
1) Par le gouvernement, car il n’y a manifestement aucun effort du ministère de l’Intérieur pour calmer le jeu face à ce type de comportement.
2) Par la magistrature, car, la plupart du temps, si l’affaire vient devant la justice, ce sont les policiers qui ont gain de cause, même lorsque leur version est invraisemblable.
En ce qui concerne les policiers eux-mêmes, il est clair que ceux qui se retrouvent dans les CRS ne sont pas là par hasard. Leur rôle est de faire du « maintien de l’ordre », c’est-à-dire, dans leur esprit, de cogner. Il y a clairement une sélection « naturelle » d’individus violents dans ce type d’unité.
Pour le reste, c’est beaucoup plus nuancé. Il y a bien sûr des gens qui entrent dans la police parce qu’ils vont disposer d’un pouvoir de coercition physique sur les autres. La plupart visent tout simplement à devenir fonctionnaires, avec un départ à la retraite pas trop tardif. Et il y en a même qui veulent accomplir un véritable service public.
Il se trouve que quelqu’un de très proche de moi est flic (commissaire de police) et que je suis donc particulièrement sensible aux dérapages policiers. Je pense que le commissaire en question est un garçon honnête, intelligent et démocrate. Comme il est heureusement aujourd’hui à la police judiciaire, il n’a aucune mission de maintien de l’ordre à accomplir. Mais cela lui est arrivé auparavant. Il m’a raconté que lorsqu’il devait commander des CRS ou des gardes mobiles à l’occasion d’une manif, la première chose qu’il leur disait était qu’il interdisait formellement de lancer des lacrymos sans son ordre exprès et jamais à tir tendu. Dont volontiers acte. Mais cela souligne en creux, 1) que tous les commissaires ne le font pas, 2) qu’il est nécessaire de préciser des choses qui devraient aller de soi.
Nous ne pouvons malheureusement pas nous passer de flics (ni de magistrats), les êtres humains sont trop imparfaits pour cela. Mais c’est un métier très particulier, qui comporte beaucoup de risques moraux et matériels, pour ceux qui l’exercent et pour ceux envers qui on l’exerce, c’est-à-dire tout le monde. Il est indispensable qu’il soit très strictement encadré. Mais cela suppose un gouvernement à la fois démocrate et courageux. Je n’attribue aucune de ces deux qualités au gouvernement français actuel.


Re: Scandaleux

Publié : 28.09.2008 - 16h24 par KHannibal

Ca me fait penser à cette émission... http://www.tsr.ch/tsr/index.html?siteSe ... id=9774323


Re: Scandaleux

Publié : 28.09.2008 - 17h03 par mff

Sais-tu comment je peu enregistrer ces vidéos sur mon ordinateur pour les voir plus tard ?

Merci


Re: Scandaleux

Publié : 28.09.2008 - 17h08 par KHannibal

Heu je ne crois pas que cela soit possible... :?
En regardant le code source, je me dis que soit c'est pas possible, soit il faut un logiciel qui fasse cela.


Re: Scandaleux

Publié : 28.09.2008 - 17h10 par mff

Merci, je fais des essaies avec VLC mais sans trouver pour l'instant :)


Re: Scandaleux

Publié : 28.09.2008 - 17h14 par KHannibal

Apparemment, c'est du flash... Donc si tu cherche sur macupdate un logiciel qui permet de télécharger des vidéos flash en y mettant l'adresse web de la page sur laquelle se trouve la vidéo, ça peut marcher... Mais j'en doute.


Re: Scandaleux

Publié : 28.09.2008 - 17h16 par KHannibal

Avec un truc dans ce genre là par exemple : http://www.macupdate.com/info.php/id/24 ... downloader


Re: Scandaleux

Publié : 28.09.2008 - 17h17 par Sebastien Pennec

mff,

Si c'est une émission de la TSR, regarde si elle n'est pas disponible parmi les podcasts sur iTunes...


Re: Scandaleux

Publié : 28.09.2008 - 17h21 par mff

D'accord merci je postcast avec Vienna aussi

C'est seulement un bout de temps présent :(


Pour ceux qui étaient au festival d'Avignon

Publié : 28.09.2008 - 19h52 par mff

Merci de faire tourner auprès de ceux qui se trouvaient au festival d'Avignon en Juillet
Voir ci-dessous

http://www.millebabords.org/spip.php?article9142

Merci :)


Re: Scandaleux

Publié : 30.09.2008 - 10h09 par glimind

mff a écrit :Sais-tu comment je peu enregistrer ces vidéos sur mon ordinateur pour les voir plus tard ?

Merci


avec cocoaJT, fonction magneto. Tout facile!

http://jeanmatthieu.free.fr/cocoajt/


Re: Scandaleux

Publié : 30.09.2008 - 10h15 par KHannibal

Marrant, ce logiciel n'a JAMAIS marché avec moi... :|


Re: Scandaleux

Publié : 30.09.2008 - 10h22 par glimind

KHannibal a écrit :Marrant, ce logiciel n'a JAMAIS marché avec moi... :|


As-tu Realplayer intallé? car il l'utilise… Qu'entends-tu par pas marcher?


Re: Scandaleux

Publié : 30.09.2008 - 10h28 par KHannibal

Alors non seulement il ne courrait pas dans mon appartement, mais en plus je ne suis jamais arrivé à lire/enregistrer des vidéos avec ce logiciel. Avec Real Player installé, évidemment.


Re: Scandaleux

Publié : 30.09.2008 - 16h36 par mff

Merci :)