Les rillettes de maquereau
Publié : 08.02.2004 - 7h37 par Okazou le gourmand
Rillettes de maquereau
Voilà une gourmandise exquise qui ne coûte que le temps de la réaliser.
Les courses
- 2 ou 3 gros maquereaux, de ceux qui ne sont bons qu'à passer en rillettes ! — Pour l'assiette, on préfèrera des petits maquereaux de ligne que l'on appelle « lisette » et que l'on aura soin d'acheter bandés comme un arc, signe de fraîcheur extrème.
• Il est tout à fait possible, pour varier les plaisirs, d'utiliser du thon frais (du germon, c'est le meilleur), de la sardine fraîche (cela permet d'écouler les grosses sardines — ne prenez tout de même pas de pilchards ! — qui ne sont bonnes qu'à ça) ou même du saumon que vous achèterez en darnes, maintenant que les fermiers aquacoles commencent à prendre des mesures pour assainir la production (éviter le saumon rouge du Pacifique qui ne vaut pas tripette, même sauvage).
- Un pot de graisse d'oie (à défaut, du saindoux, mais c'est moins bon)
- 2 grains d'ail
- 2 petits bocaux — mieux vaut pouvoir répéter le plaisir sur deux jours !
La popotte
- Vider les maquereaux si le poissonnier ne l'a pas fait et couper têtes et nageoires.
- Les faire cuire doucement à la poêle de chaque côté sans colorer.
- À cuisson, les débarrasser de leur peau, de leur arête centrale et de toute arrête parasite que l'on trouvera vers la tête.
- Faire fondre la graisse d'oie, écraser les grains d'ail sans prendre soin de les peler et les placer dans la graisse et y éparpiller le maquereau en continuant de l'émietter.
- Faire cuire doucement, à tout petit bouillon, jusqu'au confit en continuant d'émietter et de faire la chasse à l'arête perdue. Saler correctement, bien poivrer.
- Une heure plus tard (voire plus), jetter l'ail, égoutter les miettes et les transvaser dans les bocaux.
- Finir par une bonne couche de graisse d'oie, boucher et conserver au frigo pendant un ou deux jours avant consommation. Il est difficile d'attendre, mais c'est meilleur !
Le service
Le jour de la gourmandise, on aura soin de se procurer un bon gros pain que l'on coupera en tranches suffisamment épaisses pour qu'une fois grillées, elles restent moelleuses à cœur.
Il restera à étaller généreusement les rillettes sur le pain encore chaud et à tenter de résister à l'ouverture du second pot !
Notre désormais célèbre sommelier saura trouver l'accord, encore une fois, entre le vin et la tartine de rillettes.
Voilà une gourmandise exquise qui ne coûte que le temps de la réaliser.
Les courses
- 2 ou 3 gros maquereaux, de ceux qui ne sont bons qu'à passer en rillettes ! — Pour l'assiette, on préfèrera des petits maquereaux de ligne que l'on appelle « lisette » et que l'on aura soin d'acheter bandés comme un arc, signe de fraîcheur extrème.
• Il est tout à fait possible, pour varier les plaisirs, d'utiliser du thon frais (du germon, c'est le meilleur), de la sardine fraîche (cela permet d'écouler les grosses sardines — ne prenez tout de même pas de pilchards ! — qui ne sont bonnes qu'à ça) ou même du saumon que vous achèterez en darnes, maintenant que les fermiers aquacoles commencent à prendre des mesures pour assainir la production (éviter le saumon rouge du Pacifique qui ne vaut pas tripette, même sauvage).
- Un pot de graisse d'oie (à défaut, du saindoux, mais c'est moins bon)
- 2 grains d'ail
- 2 petits bocaux — mieux vaut pouvoir répéter le plaisir sur deux jours !
La popotte
- Vider les maquereaux si le poissonnier ne l'a pas fait et couper têtes et nageoires.
- Les faire cuire doucement à la poêle de chaque côté sans colorer.
- À cuisson, les débarrasser de leur peau, de leur arête centrale et de toute arrête parasite que l'on trouvera vers la tête.
- Faire fondre la graisse d'oie, écraser les grains d'ail sans prendre soin de les peler et les placer dans la graisse et y éparpiller le maquereau en continuant de l'émietter.
- Faire cuire doucement, à tout petit bouillon, jusqu'au confit en continuant d'émietter et de faire la chasse à l'arête perdue. Saler correctement, bien poivrer.
- Une heure plus tard (voire plus), jetter l'ail, égoutter les miettes et les transvaser dans les bocaux.
- Finir par une bonne couche de graisse d'oie, boucher et conserver au frigo pendant un ou deux jours avant consommation. Il est difficile d'attendre, mais c'est meilleur !
Le service
Le jour de la gourmandise, on aura soin de se procurer un bon gros pain que l'on coupera en tranches suffisamment épaisses pour qu'une fois grillées, elles restent moelleuses à cœur.
Il restera à étaller généreusement les rillettes sur le pain encore chaud et à tenter de résister à l'ouverture du second pot !
Notre désormais célèbre sommelier saura trouver l'accord, encore une fois, entre le vin et la tartine de rillettes.